Un paquebot italien s'échoue au large de la Toscane !

Un paquebot italien s'est échoué au large de la Toscane la nuit dernière. Plus de 4.200 passagers, dont de nombreux touristes étrangers et un milliers de marins étaient à bord du "Costa Concordia" quand le navire a, semble-t-il, heurté un rocher près de l'île du Giglio.

Les passagers étaient "en train de dîner quand la lumière a été coupée, un coup puis un grondement ont retenti et les couverts sont tombés par terre", selon un passager. Le commandant annonce alors une panne du générateur électrique, et promet une réparation rapide.

Mais quand la lumière revient, des passagers s'aperçoivent que le navire penche sur un côté. L'équipage invite alors les passagers à endosser les gilets de sauvetage et à se regrouper sur le pont devant les chaloupes. L'eau pénétrait déjà dans le navire par une brèche de 50 mètres dans la coque. Le navire aurait heurté un banc de sable tandis que le capitaine était en train de dîner raconte une journaliste italienne présente à bord.

Ensuite l'ordre est donné de quitter le navire. Une passagère décrit des "scènes de panique dignes du Titanic", avec bousculade, cris et pleurs.

Dans la panique qui s'est ensuivie, des passagers ont sauté dans l'eau glacée pendant que d'autres sont tombés à la mer.

 Des garde-côtes et d'autres navires naviguant dans la zone se sont aussitôt rendus aux abords du navire pour participer à l'évacuation. Des hélicoptères et des plongeurs ont été mis à contribution. Déjà trois corps ont été retrouvés en mer, selon le commandant des garde-côte. Le bilan pourrait s'alourdir.

Sur les 4.234 passagers et membres d'équipage dont 52 enfants de zéro à six ans, "nous en avons retrouvé pour le moment 4.165, ce qui fait une différence d'environ 70 personnes mais nous faisons des recherches pratiquement de porte à porte sur l'île du Giglio (où ont été pris en charge les naufragés)", a indiqué le préfet local.

Samedi matin, le paquebot long de 290 mètres prend toujours l'eau, mais ne risque pas de sombrer, indiquent les gardes-côtes.