La mort de Gérard Berliner !

Publié le par davnicolas.over-blog.com

Le chanteur, compositeur et comédien Gérard Berliner est décédé aujourd'hui à l'âge de 54 ans, des suites d'une crise cardiaque. Né le 5 janvier 1956 à Paris, c'est un certain Serge Lama qui le repère en 1978, après plusieurs petits rôles au cinéma et au théâtre. Son plus grand succès restera la chanson "Louise"*, chanson de l'été 1982, qui s'écoulera à 1,5 millions d'exemplaires. En 1983, il assure la première partie de Juliette Gréco, puis collabore avec Catherine Lara et Charles Aznavour.

 

Passionné par Victor Hugo, il lui a notamment consacré un spectacle baptisé "Mon alter Hugo", nommé aux Molières 2006 dans la catégorie du meilleur spectacle musical. Auparavant, il avait écrit "Hugo illumine Paris", spectacle donné le 14 juillet 2002 sous la Tour Eiffel, à l'occasion du bicentenaire de la naissance de l'homme de lettres.

 

Père de deux enfants, Gérard Berliner était le demi-frère du gangster Bruno Berliner, membre du gang des postiches décédé en 1986.

 

 

* Une anecdote que je voulais raconter ici :

 

Le jour où j'ai appris que j'allais être une deuxième fois papa, et qu'il était question de trouver un prénom féminin, j'avais alors pensé à Louise, parce que j'adore ce prénom, d'une part... Je m'étais alors souvenu de cette chanson de Gérard Berliner. Une magnifique chanson, que je connaissais depuis bon nombre d'années...

 

Retrouvez la chanson en cliquant sur :

http://www.dailymotion.com/video/x57xqd_gerard-berliner-louise_music#from=embed 

 

Les paroles de la chanson, pour le plaisir...

 

 

 

Mais qui a soulagé sa peine

Porté son bois porté les seaux

 Offert une écharpe de laine

 Le jour de la foire aux chevaux

 

Et qui a pris soin de son âme

 Et l'a bercée dedans son lit

 Qui l'a traitée comme une femme

 Au moins une fois dans sa vie

 

Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait

C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
A l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières

Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait

L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait

Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé

Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait

Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter

Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là

Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a caché
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber

Y a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancé

Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée

Publié dans Musique

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